vendredi 6 novembre 2015

Bébéranol chez les Maoris


Bébéranol ne pouvait pas ne pas terminer son périple en Nouvelle-Zélande sans rencontrer les Maoris qui vivent sur l'île depuis plusieurs siècle. Il leur a demandé de leur parler d'un élément très connu de leur culture, les fameux tatouages.

À l’origine étaient les Maoris…


Le terme « maori » désigne les populations autochtones des îles de Nouvelle-Zélande. Ils se sont installés là-bas vers le huitième siècle. Aujourd’hui, ils représentent environ 15 % de la population néo-zélandaise.

D'après la tradition orale, ce mot désigne les êtres humains mortels en opposition aux dieux et aux esprits. À noter que ce terme se retrouve dans les langues des îles environnant la Nouvelle-Zélande, englobant la Polynésie.

Les descendants de ces autochtones sont très attachés à leurs origines, leurs traditions et leurs coutumes. À tel point que la langue māori est aujourd’hui enseignée dans les écoles de Nouvelle-Zélande. Et parmi ces traditions ancestrales, on trouve les fameux tatouages maoris.

Tradition ancestrale devenue accessoire de mode

Les tatouages sont tellement ancrés dans la tradition polynésienne que le terme vient de cette partie du monde. C’est ce que rapporte le capitaine James Cook en revenant d'un long voyage : il nomme ces dessins tattoo, terme encore employé aujourd’hui.

Plus qu'un but esthétique, les tatouages avaient une véritable raison d'être. La culture maorie était orale. Les tatouages permettaient, entre autres, d'en apprendre plus sur la personnalité de leur porteur. Ainsi, les premiers tatouages étaient de réels rites de passages à l'âge adulte. Et ne pas en avoir signifiait être largement déconsidéré dans la culture maorie. Ainsi, un tatouage montrait aussi le rang social et la valeur au combat de la personne. En bref, ils étaient synonymes de force et de courage !

Très vite après l'installation des Européens en Nouvelle-Zélande, cette culture des tatouages a été considérée comme barbare. Néanmoins, la pratique a connu une réhabilitation dans la seconde moitié du vingtième siècle avec une vague de réidentification des jeunes générations à leurs racines.

Aujourd’hui, le tatouage maori est pratiqué dans le monde entier et est devenu un élément de mode à part entière. Et se pratique avec des instruments aseptisés. On est bien loin des aiguilles en os pour réaliser ces immenses dessins !

Bébéranol n'a pas eu le courage de se faire tatouer ses exploits guerriers. Mais il a appris plein de choses qu'il a été ravi de partager avec vous !

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